vendredi, février 25, 2005

Les lévriers sont lâchés...

Les lévriers sont lâchés, ils se ruent tous vers le lapin blanc…
L’énergie monte le long de mon échine, s’accumule dans ma gorge, qui chauffe, surchauffent les joues roses, enjouée, je n’arrive plus à réguler le flux de paroles, de pensées, bousculé par tous les lévriers mon corsprit qui s’agite, au bout de mes mains, les doigts courent comme des pinceaux fous qui dessinent des signes dans l’espace ouvert de mes bras, la vie monte en moi comme la lave et la fumée, simple éruption spontanée, incontrôlée, le moi dans sa nudité.